vendredi 27 janvier 2023

Revue de presse 1975/1980 (France/Suisse)

 

Une (toute) petite revue de presse, néanmoins pas piquée des vers: "mise en scène insignifiante", "amateurisme", "jeu déplorable", "vulgarité à la limite du supportable"; c'est bien simple, dans ce lot de chroniques, souvent cruelles, parfois très drôles, seule Annie s'en sort avec les honneurs. Enfin...


BACCHANALES SEXUELLES (1975)

« (...) Munis de ces quelques éléments, on peut avancer avec prudence que l'auteur traite son sujet au niveau d'un deuxième degré rigolard. Son intention est malheureusement trahie par une mise en scène des plus insignifiantes et le jeu déplorable d'acteurs dont l'amateurisme éclate à chaque réplique. » (La Revue du Cinéma n.299, oct. 1975)



LE RALLYE DES JOYEUSES (1975)

« Le rallye des joyeuses pulvérise avec aisance les records de vulgarité et les limites du supportable. Cette interminable course en sexe constitue l’apothéose du plus détestable esprit gaulois. » (La saison cinématographique 1975)



LAURE (1977)

« On y voit le personnage principal (une fille plutôt agréable, d’ailleurs) disserter sur « l’amour des hommes », s’adonner au plaisir comme on allume sa cigarette, parler du possible et de l’impossible, exactement comme on parlerait de la pluie et du beau temps. Et le mari - car Laure a un mari! - de proclamer les plus invraisemblables sottises, au fil de discours parfaitement oiseux. » (Le courrier de Lausanne, 1977)

 

 

LA MAÎTRESSE LÉGITIME (1978)

« Il semblerait que Vicario eût pu faire preuve de davantage d’ambition, d’autant qu’il disposait là d’une très belle distribution (…) On remarque surtout Olga Karlatos, Gastone Moschin, et une presque débutante tout à fait prometteuse, Annie Belle. » (La Revue du Cinéma n.332, novembre 1978)

 


L'AGUICHEUSE (1980)

« Luigi Scattini tente de nous faire ressentir ce qu’a admirablement dessiné Von Sternberg dans L’ange bleu (…) Et si notre aguicheuse n’entretient que peu de rapports avec Marlène Dietrich, il est difficile de ne pas penser à Bo Derek dans Elle de Blake Edwards. Le corps presque dénudé d’Annie Belle évoluant sur la plage dans des poses érotiques valant bien celui de son illustre modèle. » (La revue du cinéma n.351, juin 1980)